du 15 au 29 février 2024
Tous les cours peuvent être suivis en ligne ou en présentiel.
Les frais d’inscription sont de CHF 60.– par cours.
M4C1 – Les églises et les communautés de migrant·e·s en Suisse (cours prévu le 8 février et déplacé au 29 février 2024 à 18h00)
Qu’entend-on par communautés religieuses de migrant·e·s ? Quelles sont leurs principales caractéristiques ? Quelles difficultés rencontrent-elles ? Quels rôles jouent-elles auprès des migrant·e·s ? Et quelles sont les mesures mises en place par ces communautés, par l’État et par les Églises catholiques et protestantes pour favoriser la cohésion sociale ? Dans une perspective à la fois historique et sociologique, ce cours tente de répondre à ces questions en s’appuyant sur de nombreux exemples tirés des recherches réalisées par le CIC dans les cantons de Genève et Vaud.
M4C2 – Insertion des migrant·e·s dans le monde du travail
Ce cours a pour objectif de saisir les enjeux de l’insertion professionnelle pour les personnes issues de l’immigration et la réalité de leur accès au marché de l’emploi en Suisse. Le rôle de l’appartenance religieuse dans cet accès à l’emploi est abordé plus spécifiquement concernant les personnes de confession musulmane. Le contenu du cours est structuré autour de trois recherches empiriques récentes menées par des sociologues des migrations et des religions. En conclusion, le cas de la Suisse est mis en perspective avec la situation observée dans d’autres pays.
M4C3 – Religion et travail social
En partant principalement de cas concrets et d’une étude de terrain auprès d’assistant∙e∙s sociaux∙ales DGEJ et d’éducateur∙rice∙s de l’AEMO sur le canton de Vaud (Aide éducative en milieu ouvert) sur les questions religieuses dans le domaine de la protection de l’enfance réalisée dans le cadre de l’UNIL, ce cours tentera de répondre à la question: comment tenir compte du fait religieux dans le champ de la protection de l’enfance et de l’aide aux familles? Doit-on l’envisager comme un frein, un levier ou une chose embarrassante ? Le but de cette présentation sera avant tout pragmatique et permettra de réfléchir sur la place du religieux dans le travail social en général, en dégageant des pistes de réflexion, des postures et des outils d’intervention.