Module 7 – Néo-chamanismes et écospiritualités

Syncrétiques, centrées sur l’expérience individuelle, et s’émancipant des grandes traditions religieuses, les nouvelles spiritualités ont émergé dans le sillage du mouvement New Age à la fin du XX^e siècle pour prendre à l’heure actuelle une place à part entière dans le paysage spirituel et religieux en Suisse. Parmi elles trouve-t-on des formes hétérogènes où se rencontrent influences occidentales comme orientales, ou traditions autochtones, telles la pratique des voyages astraux, les huttes de sudation, les voyages au tambour, la connexion à la « Terre-Mère », etc. Les néo-chamanismes, apparus dans les années 1980, sont multiples et se fondent sur une approche thérapeutique centrée sur la guérison, ainsi que sur l’idée que toute personne peut être initiée et devenir chamane. L’écospiritualité, quant à elle, émerge dans le contexte d’une prise de conscience écologique croissante. Elle s’inscrit dans le champ des nouvelles spiritualités, en mettant l’accent sur une vision holistique où l’individu est intimement lié à un cosmos vivant spiritualisé, par un réseau d’énergies. Comment s’articulent nouvelles spiritualités, néo-chamanismes et écospiritualités ? Sur quelles visions du monde reposent-ils ? Quels domaines investissent-ils (développement personnel, santé, art, agriculture, etc.) ? Ce module propose d’analyser ces questions en mettant en lumière la diversité et la dynamique de ces pratiques dans le champ du religieux contemporain.

Objectifs pédagogiques

À la fin de la formation, les participant·e·x·s sont capables de :

• Saisir l’influence des contextes nationaux dans la gestion des questions religieuses en milieux institutionnels fermés et situer la spécificité suisse
• Identifier les différentes religions, représentations et pratiques spirituelles présentes en milieux fermés afin de mieux comprendre leur impact sur les personnes
• Gérer la diversité religieuse dans le respect des règles institutionnelles
• Identifier et analyser le rôle des représentations et des pratiques religieuses dans les processus de réinsertion et dans les facteurs de risque